Questions fréquentes
Il est courant d’avoir des doutes ou des inquiétudes avant de commencer une psychanalyse. Voici des réponses aux questions fréquentes concernant le cadre, la démarche ou certaines difficultés rencontrées au quotidien.
Comprendre la psychanalyse
Pourquoi commencer une psychanalyse ?
On ne s’engage pas dans une psychanalyse par curiosité, mais parce que quelque chose résiste, se répète ou fait obstacle. Lorsqu’un symptôme, une souffrance ou une impasse se maintient malgré les efforts, l’analyse peut offrir un espace pour en dégager du nouveau.
Quelle est la différence avec une psychothérapie ?
La psychanalyse ne vise pas à conseiller ni à « réparer ». Elle se distingue par la place donnée à la parole libre, à l’association d’idées et au transfert. Le psychanalyste n’apporte pas de solutions toutes faites : il accompagne le sujet dans sa propre élaboration, afin qu’il puisse trouver ses réponses.
Combien de temps dure une analyse ?
Il n’existe pas de durée prédéfinie. Une psychanalyse peut être plus ou moins longue selon la singularité de chaque parcours. Le temps nécessaire se décide au fur et à mesure, dans la rencontre et l’expérience.
Est-il possible de faire une psychanalyse en visioconférence ?
Oui. L’expérience analytique repose sur la parole, qui garde toute sa valeur en visioconférence. De nombreux patients choisissent ce cadre, qui permet de maintenir un rythme régulier, même à distance.
À quelle fréquence sont les séances ?
Traditionnellement, une psychanalyse suppose une certaine régularité. La fréquence est discutée ensemble, en fonction de la demande, de la possibilité et de la nécessité du travail.
Comment se déroule une séance ?
Une séance dure environ 45 minutes. L’analysant est invité à parler librement, sans censure, en laissant venir ce qui surgit. Le psychanalyste intervient par ses relances, ses silences ou ses interprétations, de façon à soutenir l’élaboration inconsciente.
Quel est le tarif d’une séance ?
Le tarif est de 80 € la séance, d’une durée de 45 minutes.
"Et si ?"
Et si je n’arrive pas à parler ?
Il arrive que les mots manquent. Ce n’est pas un obstacle : le silence fait aussi partie de la séance. Le travail analytique ne se mesure pas à la quantité de paroles, mais à ce qui surgit, parfois par fragments, parfois dans les intervalles.
Et si je me mets à pleurer ?
Les émotions sont les bienvenues. Les larmes, comme les rires, disent quelque chose qui ne passe pas toujours par le langage. Le cadre analytique permet d’accueillir ces manifestations sans jugement.
Et si je ne sais pas quoi dire ?
La règle fondamentale est de parler librement, même de ce qui semble insignifiant ou sans lien. Les associations, les souvenirs ou les pensées qui viennent apparemment « par hasard » sont souvent les plus précieux.
Et si la psychanalyse ne marche pas pour moi ?
La psychanalyse n’est pas une méthode standardisée. Elle suppose un engagement, une régularité et un désir de se confronter à ce qui résiste. Son efficacité se mesure moins en résultats immédiats qu’en transformations durables, parfois subtiles, dans la manière d’aborder sa vie et ses relations.
Et si je ne me sens pas à l’aise avec l’analyste ?
Il est essentiel que l’analysant se sente suffisamment en confiance pour parler. Si le lien transférentiel ne s’installe pas, il est toujours possible d’en discuter et de réajuster le cadre ou de changer d'analyste.
"Je"
Je souffre d’anxiété, la psychanalyse peut-elle m’aider ?
L’anxiété est souvent le signe d’un trop-plein qui ne trouve pas où se dire. En psychanalyse, il ne s’agit pas de supprimer l’anxiété par un apaisement immédiat, mais de chercher ce qu’elle révèle. En travaillant sur ce qui l’alimente, elle peut se transformer et perdre son caractère envahissant.
Je traverse une dépression, est-ce compatible avec une psychanalyse ?
Oui. La psychanalyse offre un espace où la dépression peut être abordée autrement que comme un simple trouble. Elle permet de mettre en mots ce qui semble figé ou sans issue et de soutenir l’émergence d’un désir, même ténu, qui redonne du mouvement à la vie psychique.
J’ai des crises d’angoisse, comment cela se travaille-t-il en analyse ?
Les crises d’angoisse surviennent comme des effractions du réel, sans prévenir. En analyse, il s’agit de comprendre ce qui, pour chacun, déclenche et nourrit cette expérience. Mettre des mots là où il n’y en avait pas permet souvent d’en réduire la violence et la fréquence.
Je répète toujours les mêmes échecs dans mes relations ou au travail, est-ce une raison de consulter ?
Oui. La psychanalyse s’intéresse particulièrement à ce qui se répète malgré nous. Ces répétitions ne sont pas de simples « mauvais choix » : elles disent quelque chose de l’inconscient. Les explorer en séance peut ouvrir la voie à d’autres possibles.
Je dors mal, la psychanalyse peut-elle agir sur l’insomnie ?
L’insomnie n’est pas qu’une question d’hygiène de vie : elle dit souvent quelque chose du psychisme, d’un trop-plein ou d’une impossibilité à mettre un point final à la journée. L’analyse permet de comprendre ce qui se joue dans ce moment où « ça ne veut pas dormir ».